Les vélos – notre moyen de transport le plus écologique – pourquoi ne l’utilisons-nous pas plus ici ?
A cause des collines ! Mais, avec l’assistance électrique, monter des collines devient assez facile. A cause du danger que représentent les automobilistes ! Voilà un vrai problème… J’adorerais avoir un vélo électrique, en sachant que je pourrais monter mes pentes raides jusqu’à chez moi en faisant juste l’effort qu’il faut. Mais j’aurais trop peur. Chaque fois que je vois un cycliste ici sur la route, je me dis : quel courage ! Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’options hors route ici.
Selon http://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/mobilites-actives-a1614.html
Il y a un plan en France: « Vélo et mobilités actives », qui porte une ambition inédite pour faire du vélo un mode de transport à part entière. Objectif : tripler (ici en Martinique, c’est plutôt multiplier par 30) la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien d’ici 2024, en passant à 9 %. Ce plan est composé en 4 axes regroupant une trentaine de mesures : la sécurité, la lutte contre le vol, les incitations, et la culture vélo. Je n’ai pas vu ce plan ni ses objectifs clairement reflétés dans vos projets.
Dans votre dossier de concertation, il est beaucoup question de comment inciter les automobilistes à délaisser leur voiture au profit de moyens de transport moins ruineux pour l’environnement. Vous avez choisi le téléphérique comme plus attractif que les bus, pour l’étendre à Schoelcher, mais j’espère que vous allez reconsidérer cela, surtout après les expériences de cette dernière année de Covid 19. Dans toute l’Europe, les personnes qui le peuvent désertent même les grands systèmes de transport public, ceux qu’elles ont toujours appréciés, par peur des infections. Le mode alternatif privilégié ? Les vélos. L’an dernier, l’usage du vélo a bondi de 27 % en France.
Personnellement, je serais ravi d’avoir un VAE, pour tous mes petits trajets autour de Schoelcher et jusqu’à Fort de France. Si je pouvais le laisser en sécurité, fermé à clé au Point Simon, je pourrais même m’aventurer sur le TCSP existant ; encore mieux, je l’emmènerais avec moi dans la voiture du TCSP, sachant que je pourrais ensuite continuer mon chemin sur mon vélo. Mais je n’irais pas acheter un VAE tant qu’un effort concerté n’aura pas été fait pour rendre les déplacements à vélo exponentiellement moins dangereux, en créant des voies et en éduquant les automobilistes à partager la route avec les vélos. On peut citer l’attrait pour les touristes d’avoir un téléphérique à Schoelcher ; imaginez l’attrait touristique d’une Martinique où l’on pourrait facilement louer et conduire des VAE comme principal moyen de transport !
Enfin, toutes les régions, à l’exception des Dom, y compris la Nouvelle Calédonie, subventionnent l’achat de VAE ; en Corse, il existe une subvention allant jusqu’à 500 euros pour toute personne qui achète un VAE, neuf ou reconditionné. Cela pourrait sûrement être mis en place ici aussi.
Les vélos – notre moyen de transport le plus écologique – pourquoi ne l’utilisons-nous pas plus ici ?
A cause des collines ! Mais, avec l’assistance électrique, monter des collines devient assez facile. A cause du danger que représentent les automobilistes ! Voilà un vrai problème… J’adorerais avoir un vélo électrique, en sachant que je pourrais monter mes pentes raides jusqu’à chez moi en faisant juste l’effort qu’il faut. Mais j’aurais trop peur. Chaque fois que je vois un cycliste ici sur la route, je me dis : quel courage ! Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’options hors route ici.
Selon http://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/mobilites-actives-a1614.html
Il y a un plan en France: « Vélo et mobilités actives », qui porte une ambition inédite pour faire du vélo un mode de transport à part entière. Objectif : tripler (ici en Martinique, c’est plutôt multiplier par 30) la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien d’ici 2024, en passant à 9 %. Ce plan est composé en 4 axes regroupant une trentaine de mesures : la sécurité, la lutte contre le vol, les incitations, et la culture vélo. Je n’ai pas vu ce plan ni ses objectifs clairement reflétés dans vos projets.
Dans votre dossier de concertation, il est beaucoup question de comment inciter les automobilistes à délaisser leur voiture au profit de moyens de transport moins ruineux pour l’environnement. Vous avez choisi le téléphérique comme plus attractif que les bus, pour l’étendre à Schoelcher, mais j’espère que vous allez reconsidérer cela, surtout après les expériences de cette dernière année de Covid 19. Dans toute l’Europe, les personnes qui le peuvent désertent même les grands systèmes de transport public, ceux qu’elles ont toujours appréciés, par peur des infections. Le mode alternatif privilégié ? Les vélos. L’an dernier, l’usage du vélo a bondi de 27 % en France.
Personnellement, je serais ravi d’avoir un VAE, pour tous mes petits trajets autour de Schoelcher et jusqu’à Fort de France. Si je pouvais le laisser en sécurité, fermé à clé au Point Simon, je pourrais même m’aventurer sur le TCSP existant ; encore mieux, je l’emmènerais avec moi dans la voiture du TCSP, sachant que je pourrais ensuite continuer mon chemin sur mon vélo. Mais je n’irais pas acheter un VAE tant qu’un effort concerté n’aura pas été fait pour rendre les déplacements à vélo exponentiellement moins dangereux, en créant des voies et en éduquant les automobilistes à partager la route avec les vélos. On peut citer l’attrait pour les touristes d’avoir un téléphérique à Schoelcher ; imaginez l’attrait touristique d’une Martinique où l’on pourrait facilement louer et conduire des VAE comme principal moyen de transport !
Enfin, toutes les régions, à l’exception des Dom, y compris la Nouvelle Calédonie, subventionnent l’achat de VAE ; en Corse, il existe une subvention allant jusqu’à 500 euros pour toute personne qui achète un VAE, neuf ou reconditionné. Cela pourrait sûrement être mis en place ici aussi.
